L'Unisson
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2017-09-10
Lu par Daniel Luttringer
Livre audio de 6h45min
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Auguste Gabriel Georges Duruy, dit Georges Duruy, né le 11 mars 1853, mort le 23 mars 1918, est un historien et romancier français.
Extrait : « Stimulé par la contradiction, Raymond apporta dans sa réplique une verve et une éloquence singulières; tous les regards s'étaient tournés vers lui; on l'écoutait avec quelque chose de plus que la simple attention, avec une sympathie qui s'adressait moins à ses idées qu'au talent dont il faisait preuve en les défendant. Claire ne s'y trompa point; et la surprise qu'elle éprouva de cette constatation eut pour effet de la mettre en un état d'esprit singulier. Elle se sentit tout ensemble satisfaite et mécontente ; flattée dans son amour-propre de femme du succès qu'obtenait Raymond, particulièrement auprès de Mme de Sizerac, et en même temps furieuse, aussi bien contre lui que contre la marquise, de ce succès même; fière de son mari, pour la première fois, mais irritée, aussi, par la révélation soudaine d'une supériorité qui reléguait son propre mérite — dont elle avait une opinion fort avantageuse — au second plan, et qu'elle ne se résignait point à rencontrer chez autrui, fût-ce chez l'homme dont elle portait le nom, sans que le premier mouvement de sa nature très personnelle fût d'en concevoir un peu d'envie. »
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97716017
Extrait : « Stimulé par la contradiction, Raymond apporta dans sa réplique une verve et une éloquence singulières; tous les regards s'étaient tournés vers lui; on l'écoutait avec quelque chose de plus que la simple attention, avec une sympathie qui s'adressait moins à ses idées qu'au talent dont il faisait preuve en les défendant. Claire ne s'y trompa point; et la surprise qu'elle éprouva de cette constatation eut pour effet de la mettre en un état d'esprit singulier. Elle se sentit tout ensemble satisfaite et mécontente ; flattée dans son amour-propre de femme du succès qu'obtenait Raymond, particulièrement auprès de Mme de Sizerac, et en même temps furieuse, aussi bien contre lui que contre la marquise, de ce succès même; fière de son mari, pour la première fois, mais irritée, aussi, par la révélation soudaine d'une supériorité qui reléguait son propre mérite — dont elle avait une opinion fort avantageuse — au second plan, et qu'elle ne se résignait point à rencontrer chez autrui, fût-ce chez l'homme dont elle portait le nom, sans que le premier mouvement de sa nature très personnelle fût d'en concevoir un peu d'envie. »
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97716017
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Commentaires :
Message de jaco
un tout grand merci pour cette lecture . ce livre m'a beaucoup plu. le lecteur, monsieur Daniel , fait vraiment vivre ces récits. Félicitations
un tout grand merci pour cette lecture . ce livre m'a beaucoup plu. le lecteur, monsieur Daniel , fait vraiment vivre ces récits. Félicitations
Message de Marie Amalia
Merci encore pour cette belle histoire
Merci encore pour cette belle histoire
Message de Claryssandre
J'ai adoré ce roman ! Merci monsieur Luttringer . Vous vous êtes surpassé. Du grand art! Vous avez vraiment un don indéniable. Quelle chance pour nous que vous ayez décidé de nous en faire profiter...
J'ai adoré ce roman ! Merci monsieur Luttringer . Vous vous êtes surpassé. Du grand art! Vous avez vraiment un don indéniable. Quelle chance pour nous que vous ayez décidé de nous en faire profiter...
Message de khédy
grand merci à vous mr LUTTRINGER
grand merci à vous mr LUTTRINGER
Je vous en prie, jaco, c'est un bonheur pour moi de partager ces lectures. Merci à vous.