Deux mille vingt cinq années exactement décomptées depuis la Nativité,

Par les prophètes, depuis des siècles annoncée.

De l’Ancien au Nouveau Testament, un nouveau-né,

Le Messie, de toute éternité promis,

Dieu incarné, conçu du Saint Esprit,

Né de Marie, sainte, vierge et mère, femme bénie.

Un nouveau-né, fils de Dieu fait homme,

Enfant roi sans toit ni gloire Né dans la nuit, le froid,

Couché sur la paille d’une mangeoire,

Réchauffé par le souffle de deux bêtes de somme,

Sous la voûte céleste étoilée…

En cette nuit de la Nativité, la sainte nuit de Noël, est né l’Emmanuel, “ Dieu avec nous”,

L’Enfant Jésus, prince de la paix, lumière du monde

Le Sauveur devant lequel les bergers se prosternent à genoux.

De Bethléem à Jérusalem

De l’Incarnation à la Crucifixion

Du tombeau à la Résurrection

Une vie, une révélation…

Une nouvelle religion, héritière des enfants des terres de Judée et Galilée, une nouvelle entité spirituelle, la chrétienté.

En cette sainte nuit de fête et d’allégresse

Où, tous réunis à minuit pour la traditionnelle et solennelle messe,

Les chrétiens du Noël originel se souviennent,

Louent, célèbrent et prient Dieu, le Saint Esprit, la Sainte Famille, les anges, les archanges, les puissances d'en haut, les esprits bienheureux

Et l’Enfant Jésus, l’Emmanuel, qui incarne la promesse de l’Amour inconditionnel et du Salut éternel.

Ding, dang, dong “Sonnez les Matines” Ding, dang, dong…

De la plus misérable des cassines au plus admirable des palais,

Du plus petit clocher à la plus vénérable des basiliques,

Des campagnes les plus reculées aux métropoles les plus peuplées,

Des plaines aux sommets enneigés,

Comme une traînée de poudre, se répand crescendo,

L'envolée exaltée, lyrique et mélodique,

Des cloches, bourdons, carillons, clarines, sonnailles, gong et grelots,

Annonçant de Noël la bonne nouvelle,

Tintant, sonnant, carillonnant à toutes volées,

Étouffant le son retentissant des canons et de la mitraille.

En tout lieu, sous tous les toits,

Louanges à Dieu miséricordieux, liesse et chants de foi.

Les chorales de fidèles, imitant le chœur aimant des anges,

Timidement fredonnent puis allègrement entonnent L’hymne des Cieux ardent,

Paroles d’amour et de paix universelle Venues du plus haut du Ciel,

Qui tonnent et résonnent dans la douce nuit de Noël.

Sur cette Terre baignée de larmes et du sang des innocents,

Où gémit, crie et rugit la tragédie humaine,

Le vacarme incessant des armes,

Bruit honnie de la haine, enfin s'assourdit.

Sur nos villes et nos campagnes Le ciel obscurci s'éclaircit,

Entrouvert sur le Paradis d’où l’Amour divin infini,

La plus douce et chaleureuse des lumières,

Rayonne et pénètre tous les cœurs, Des plus tendres aux plus endurcis.

Claryssandre. Le 22 décembre 2025