Message de Régine

Un bonjour ensoleillé pour vous Véro,
Juste pour vous dire que le message en réponse au vôtre n'est pas de Daniel Luttringer
mais de moi !
Il y a parfois des surprises inattendues…

Message de Daniel Luttringer

Chère Véro, Votre long commentaire est très juste et je partage votre sentiment totalement. Dans la région où j'habite nous avons la chance d'avoir des boutiques paysannes et des producteurs, maraîchers, éleveurs etc qui nous fournissent d'excellents produits locaux. Certains s'en sortent bien et d'autres ont plus de difficultés. Souvent ils cultivent de manière écologique ou bio. Bien sûr, les prix sont peut être plus chers que dans les supermarchés mais comme me le disait, très récemment, c'est le choix du client. Mais que voulons nous finalement ? Bien sûr, tout le discours politique depuis longtemps soutient les gros exploitants et les lobbies qui ont des intérêts énormes dans l'agro alimentaires et tous les produits chimiques qui nous empoisonnent. La question actuelle pourrait être celle ci : les gouvernants qui encouragent tout ce trafic, semblent aucunement se préoccuper de leur santé, de la santé de leurs enfants ou petits enfants et des génération futures ? Ne sont ils jamais atteints par les graves maladies, telles que cancers, ou autres dont beaucoup d'entre elles sont dues aux traitements tels que pesticides, herbicides, etc. Vous avez eu des grands parents paysans qui vous ont beaucoup appris et comme vous le dites si justement, que diraient ils aujourd'hui avec Elisée Reclus qui dénonçait déjà tout cela ? A lire si vous le pouvez Les Coquelicots sont revenus de Michel Ragon Je ne peux pas enregistrer ce livre car il n'est pas dans le domaine public, Michel Ragon étant décédé en 2020. Avec mes remerciements pour le temps que vous avez pris pour écouter cet enregistrement et pour votre commentaire. Bien à vous…

Message de véro

chère Régine.
j'ai attendu un moment pour lire ce texte et pour le commenter, me voici prête. en effet, ce qu'a écrit l'auteur est une mise en garde pour les agriculteurs d'aujourd'hui et les habitants des villes ne peuvent plus comprendre comme avant tout leur travail. avant déjà, c'était compliqué, les riches seigneurs maltraitaient les paysans qu'ils nommaient les jacques si ma mémoire est bonne en se moquant d'eux à qui ils prenaient leur argent mais aussi leurs terres. maintenant, est-ce que ce n'est pas pareil? on leur achète ce qu'ils produisent et c'est vendu très peu cher dans les grandes surfaces qui les empêchent de vivre correctement. si l'auteur était là maintenant, il serait désolé d'apprendre que certains sont malheureux au point de mettre fin à leurs jours. que c'est triste! les paysans n'ont pas d'heures, ils travaillent même très tôt le matin, tard le soir en été, je le sais pour avoir vécu avec eux dans mon enfance et adolescence quand je venais en vacances chez mes grands-parents maternels qui avaient des vaches, des chèvres et vendaient aussi les poules sur le marché local. oui, c'est malheureux de constater que ces personnes soient forcées de se mettre en colère en manifestant, en allant à la capitale pour montrer qu'ils sont vivants, qu'il faut les considérer, non pas comme quantité négligeable, mais comme de véritables humains. oui, l'auteur de ce texte serait désespéré je pense et ceux qui sont morts le seraient aussi s'ils revivaient, constatant que les produits des autres pays sont préférés à ce qui est proposé chez nous dans nos fermes françaises.
merci pour cette lecture que vous nous avez faite. c'est dommage que je sois la seule à vous adresser mon commentaire, mais c'est du coeur qu'il sort, voilà pourquoi j'y joins ma sincère amitié:
véro.