Dans ce reportage, Albert Londres nous révèle Marseille : oui, le soleil bien sûr, mais sous son éclairage  se cachent des zones chaudes d'ombres, de misère et de transhumance humaine.

Arriver ? Partir ? Revenir ? Repartir ? 

Le phare de Planier ouvre ce récit où nous rencontrerons ceux qui ballottés sur toutes les mers du monde, viennent s'échouer dans ce port qu'Albert Londres présente comme « l'un des plus beaux du bord des eaux ».

Embarquez-vous pour un voyage extraordinaire sur un bateau dont chaque hublot s'ouvre sur  les différents trafics qui font vivre cette ville.

Albert Londres nous entraîne, d'une écriture aiguë et incisive, dans ce qu'il a ressenti, vu, observé lors de son séjour à Marseille en 1927. 

« Import ! Export ! Ce qui se boit, ce qui se mange, ce qui se tisse, ce qui brûle, ce qui se transforme, ce qui fait la vie agréable et la mort rapide : échangeons tout et vive le trafic ! »

Presque un siècle plus tard, les choses sont-elles si différentes ?


Source: https://fr.wikisource.org/wiki/Marseille,_porte_du_sud