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Illustration: Poésies (très) osées - Collectif

Poésies (très) osées

(Version Intégrale)

Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2016-07-11

Lu par Sabine
Livre audio de 15min
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Musique : https://musopen.org/:
"Prelude in C (BWV 846)"J. S. Bach; Piano Concerto no. 10 in E flat major, K. 365316a. Rondo; Mozart - Concerto No.16 in D for piano - III. Allegro di molto; Bassoon Concerto in B Flat Major, K. 191 - I. Allegro
http://incompetech.com/music/royalty-free/: Forgotten Dreams-Anderson; Ranz des Vaches; Two Together; Comic Plodding; Melodie Victoria

Illustration Paul Ranson.

Quelques poésies à travers les temps et les auteurs, à ne pas mettre entre toutes les oreilles!


Aimons, foutons, ce sont plaisirs; Jean de La Fontaine

 

Aimons, foutons, ce sont plaisirs

Qu'il ne faut pas que l'on sépare;

La jouissance et les désirs

Sont ce que l'âme a de plus rare.

D'un vit, d'un con et de deux cœurs,

Naît un accord plein de douceurs,

Que les dévots blâment sans cause.

Amarillis, pensez-y bien :

Aimer sans foutre est peu de chose

Foutre sans aimer ce n'est rien.

 

Con large comme un estuaire; Guillaume Apollinaire

 

Con large comme un estuaire

Où meurt mon amoureux reflux

Tu as la saveur poissonnière

l’odeur de la bite et du cul

La fraîche odeur trouduculière

 

Femme ô vagin inépuisable

Dont le souvenir fait bander

Tes nichons distribuent la manne

Tes cuisses quelle volupté

même tes menstrues sanglantes

Sont une liqueur violente

 

La rose-thé de ton prépuce

Auprès de moi s’épanouit

On dirait d’un vieux boyard russe

Le chibre sanguin et bouffi

Lorsqu’au plus fort de la partouse

Ma bouche à ton noeud fait ventouse.

 

Femme du monde; Théophile Gautier

 

Cette femme du monde,

Pâle et blonde,

Qu’on voit d’un pas pressé,

L’œil baissé,

Filer sous les grands arbres

Loin des marbres,

Héros, Amours, Bergers,

Trop légers,

S’en va vers un coin sombre

Voilé d’ombre,

Derrière les massifs

De vieux ifs.

Sans manteau qui la drape

Un Priape

Lascif dresse en ce lieu

Son long pieu,

Que couronne d’acanthe

La bacchante.

Par delà le nombril

Son outil

Lui monte jusqu’au buste,

Gros, robuste,

Par le chaud, par le froid,

Toujours droit.

Sous l’acier qui paillette

Sa voilette,

Le cachemire long

Au talon,

Cette sainte Nitouche

Qu’effarouche

Le moindre mot plaisant

Non décent,

Chaque soir rend hommage

À l’image

Que le gamin impur

Trace au mur.

Sur le dieu de Lampsaque

Elle braque

Son lorgnon et ses yeux

Curieux,

Et d’un regard de chatte

Délicate

Croque comme un oiseau

Ce morceau.

Foin de ces dieux superbes,

Mais imberbes,

Qui vous montrent un nu

Si menu.

La plus chaste matrone,

Dit Pétrone,

Toujours volontirs vit

Un gros vit !

 

L’alternative ou La maîtresse charitable; Beaufort D'Auberval

Une soubrette à sa maîtresse

Cacha si longtemps qu'elle put,

Certaine preuve de grossesse,

Mais la grossesse enfin parut.

— « Eh bien! Marine ?

Est-ce ainsi que l'on se conduit ? »

— « Madame, un scélérat..., d'une humeur libertine,

Un jour me prit...

De force... et, malgré moi, me fit

Blessure là... (montrant du doigt la place).

Hélas ! je demandais grâce,

Et plus avant sa main allait

Sous mes jupons, dans mon corset :

Je me mis à crier... j'égratignai le traître,

Je le mordis...,

En pièce je faillis le mettre...,

Et tout ce qu'il faut faire... en ce cas je le fis

Il ne peut qu'y paraître

Vraiment !

En ce moment,

Madame, si vous m'aviez vue,

La cuisse en l'air, la gorge nue...

Me débattre en mon désespoir ! »

— « Chansons ! Il suffisait de ne pas le vouloir

Regarde cet anneau que de mon doigt je tire :

Tâche, Marine, de pouvoir

Y faire entrer le tien. » L'Agnès se mit à rire ;

Puis, ajustant l'index, veut l'introduire,

Elle pousse, l'autre retire ;

Et l'anneau sans cesse agité

Dans un sens tout à fait contraire,

Allant venant en liberté,

Lasse la pauvre chambrière.

— Eh! mais, comment

Est-il possible que j'enfile,

Si vous n'arrêtez un moment ? »

— « A ce point-là, quoi ! tu fus imbécile ?

Malheureuse !... Précisément

C'est là ce qu'il fallait faire,

Et ta pudeur serait encore entière. »

— « Oui, mais le cas, madame, était embarrassant,

Car, c'est au dépens du devant

Que j'ai pu sauver le derrière. »

— « Que ne le disais-tu d'abord ? C'est différent. »

 

L'épouseur de famille; Théophile Gautier

 

L’épouseur de famille

Fuit la fille

Qui n’a pour dot qu’un cu

Sans écu.

Aussi, quoique jolie,

Azélie

Se trouve vierge encor

Faute d’or.

Le désir la picote

Sous sa cotte,

Et souvent elle doit

Mettre un doigt

Qui longtemps y repose

Sur sa rose.

Le dard raide et fumant

D’un amant

Ferait mieux son affaire,

Mais que faire

Quand on est seule au lit

Et qu’on lit

Un roman érotique

Spermatique,

Qui fait rentrer le bras

Sous les draps ?

La main partout lutine,

Libertine,

Agace le bouton

Du téton

Qui, sentant la caresse

Se redresse,

Passe au ventre poli

Sans un pli,

Tâte les fesses, rondes

Mappemondes,

Entr’ouvre les poils longs,

Bruns ou blonds

Et glisse triomphante

Dans la fente

Où, sous le capuchon

Folichon,

Le clitoris s’abrite,

Rose ermite.

L’index frotte d’abord

Sur le bord

La coquille rosée

Arrosée

Du liquide élixir

Du désir ;

Cherche le point sensible

De la cible,

Et trouvant le ressort

Bandé fort,

Fait jaillir Aphrodite

Interdite

D’avoir joué ce tour

À l’amour.

D’autres fois, plus lubrique,

Elle applique

En long son traversin

Sur son sein ;

Dans ses cuisses l’enferme,

Fort et ferme,

L’étreint comme un amant

Puisamment,

Lève les reins et frotte

À sa motte

Le molasse phallus

Tant et plus.

Ce sac de plume d’oie

Qui se ploie,

Représente assez mal

L’idéal.

Pourtant la pose est digne

Du beau cygne

Qui, chez les Grecs, banda

Pour Léda.

Hélas ! Sur la mortelle

Aucune aile

Des cieux en frémissant

Ne descend.

Aucun dieu de l’Olympe

Ne la grimpe :

Les dieux, chauds autrefois,

Sont très froids.

La jouissance arrive,

Convulsive,

Tachant d’un jet subtil

Le courtil.

Dans la petite coupe

Une soupe,

Où manque le bouillon

De couillon,

Par Vénus attrapée

Est trempée ;

Et l’amour autre part

Met son dard !

 

Moralité

 

Ma fille, sois ardente,

Mais prudente,

Et sentant l’oreiller

Se plier

Tout au bas de ton ventre

Où rien n’entre

Ne va pas, pour jouir,

Enfouir

Dans ta fleur élargie

Ta bougie.

Bientôt le chandelier

Tout entier

Suivrait, sans la bobèche

Qui l’empêche.

Au fond du temple étroit

Que le doigt

Respecte la membrane

Diaphane,

Dont passera l’hymen

L’examen.

 

La Ruffianerie; Pierre L'Arétin

(Traduction Alcide Bonneau, 1836-1904)

 

Ma dame est divine,

Car elle pisse l'eau de fleur d'oranger et chie menu

Benjoin, musc, embracan et civette * !

Si, par hasard, elle lisse ses beaux crins,

Par milliers étincellent les rubis.

Sa bouche distille continuellement

Nectar, corso, ambroisie et malvoisie.

Et, où l'on prend de si douces bouchées,

Se voient des émeraudes en place de morpions...

En bref, si elle a deux fentes à nous offrir,

C'est qu'elle est vraiment une perle.

Avec deux trous pour l'enfiler !

 

La serveuse; Arthur Rimbaud

 

Verger de la Christine aux relents de cloaque,

Buisson mouillé portant quelques morpions pour baies,

Une motte à feux roux comme la haie

En août d'une femme sans époques.

 

Mais quelles fesses, voyez-vous !

Fesses magistrales, comtales, princières,

Bonnes à condamner à la dossière

La verge ponceau des récureurs d’égouts.

 

Mais la langue vive et la bouche

Baveuse et buveuse d'orgeats !

Langue fourrée, langue pineuse d'entrechats

Ou d'entre-fesses ! Et les chibres qu'elle débouche !

 

Goulot d'amour, sa poitrine fleurie, ô ses seins !

Mammes roussottes ! Son anus rond : mon ergastule.

- Gare, Christine ! si jamais je pars et te décule

Et te brise les colonnades du bassin.

 

Les poètes l’ont si bien dit; Pierre de Ronsard

 

Je te salue, Ô merveillette fente,

Qui vivement entre ces flancs reluis;

Je te salue, Ô bienheureux pertuis,

Qui rend ma vie heureusement contente!

 

C’est toi qui fais que plus ne me tourmente

L’archer volant qui causait mes ennuis;

T’ayant tenu seulement quatre nuits

Je sens sa force en moi déjà plus lente.

 

Ô petit trou, trou mignard, trou velu,

D’un poil folet mollement crespelu,

Qui à ton gré domptes les plus rebelles:

 

Tous vers galans devraient, pour t’honorer,

A beaux genoux te venir adorer,

Tenant au poing leurs flambantes chandelles!

 

Les souvenirs; Albert Patin De La Fizelière

 

Combien j'ai douce souvenance

De nos amours, ô ma Clémence,

Ces jours à jamais effacés,

J'y pense,

Où sont nos coïts insensés

Passés !

 

Te souvient-il lorsque ma pine,

Luxurieuse et libertine,

Entre tes lèvres se glissant,

Coquine

Tu me suçais en rougissant

Souvent ?

 

Dis-moi, te souvient-il encore

De ces caresses que j'adore :

Ma langue avide en frémissant

Dévore

Ton clitoris rose et dardant

Son gland.

 

Te souvient-il du tour agile

De notre tête-bêche habile,

Quand ma langue, du cul au con,

Docile,

Répondait à ton postillon

Mignon ?

 

Te souvient-il de ta soeur Luce

Qui me branlottait le prépuce,

Tandis que toi, tu lui mettais

En puce

Ta langue au con et lui faisais

Minet ?

 

Oh ! qui nous rendra nos foutries,

Nos jouissances, nos orgies ?

Oh ! qui nous rendra ces amours

Jolies

Qui doraient nos nuits et nos jours

Toujours !

 

Pierre et Margot; Jouffreau De Lazerie (18e siècle)

 

Pierre et Margot, pleins de luxure,
Batifolant à l’encognure
D’un passage, où maint survenant
Eût pu les voir se démenant ;
Pierrot sans soins ni prévoyance,
Avec son engin rubicond,
Veut, se dit-il, entrer en danse ;
Mais Margot peureuse répond :
Si quelqu’un nous voyait aux prises ?
Le monde est gausseur et malin ;
Il faut nous garer des surprises.
Le Rustaud, poursuivant son train,
Dit : Hé bien ! j’aurai l’œil à gauche,
Toi, vise à droite. Elle y consent.
Il vous la trousse, et la poussant
Contre une borne, la chevauche,
La Ribaude à ces durs assauts,
Remuant et croupe et gigots,
Et sentant venir la déroute :
Ho ! dit-elle en roulant les yeux,
Pierrot, fais le guet pour nous deux,
Car pour moi je n’y vois plus goutte.

 

 

Rondel; Roger de Collerye, dit Roger Bontemps (1468-1536)

 

En la baisant et tenant ses tétons,

De sa gorge procédèrent deux tons

Plein de douceur et de grande harmonie

Et sur ce point, son secret je manie

Et lui baille d'amour les viretons*.

 

 

Puis en un lieu où nul ne redoutons

Maint bon propos de l'un l'autre écoutons,

D'affection bien joyeuse garnie

En la baisant.

 

 

En un jardin tout auprès nous boutons,

Et d'un rosier cueillîmes les boutons,

Lesquels rendaient une odeur infinie.

Lors, sans songer, la parole finie,

Au jeu plaisant de nouveau nous mettons

 

En la baisant.

Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Art Libre.
Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons BY (attribution) SA (Partage dans les mêmes conditions).


Commentaires :


Message de Troubadour

Des textes bien choisis et joliment dits


Message de daniell

"Les poètes l'ont si bien dit", merci coquine Sabine


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