
Demande d'un moratoire sur la peine de mort au Japon
Enregistrement : Amnesty Audio France
Publication : 2009-04-10
Lu par Amnesty Audio France
Livre audio de 5min
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Amnesty demande au Japon un moratoire sur la peine de mort
mardi 3 mars 2009 par Serge
Le nouveau ministre japonais de la Justice doit immédiatement réexaminer la politique du pays en matière de peine de mort, au lendemain des exécutions par pendaison de Mantani Yoshiyuki (soixante-huit ans), Yamamoto Mineteru (soixante-huit ans) et Hirano Isamu (soixante et un ans), mis à mort le jeudi 11 septembre 2008.
Ces dernières exécutions portent à 13 le nombre de prisonniers mis à mort en 2008. Il s'agit de la première série d'exécutions depuis l'arrivée de Yasuoka Okiharu au poste de ministre de la Justice le 2 août 2008 — ce qui prouve une nouvelle fois que le Japon va continuer à cautionner le fait que l'État ôte la vie à des personnes.
Le Japon a exécuté neuf personnes en 2007. Cette même année, à la connaissance d'Amnesty International, seuls 24 pays ont procédé à des exécutions.
Actuellement, quelque 102 prisonniers attendent dans le quartier des condamnés à mort au Japon. Les autorités carcérales procèdent à des exécutions par pendaison, la plupart du temps au secret. Les condamnés à mort ne sont informés que quelques heures avant leur exécution et leurs proches ne sont prévenus qu'une fois la sentence exécutée. Un condamné à mort au Japon peut attendre des années voire des décennies avant d'être exécuté.
Amnesty International a engagé le Japon à adopter un moratoire sur les exécutions, première étape vers l'abolition de la peine de mort, et à mettre fin au secret qui entoure ce châtiment.
Article complet et informations complémentaires à cette adresse
Source: Amnesty Audio France: vous trouverez des informations concernant l'actualité des Droits Humains dans le monde sous forme de fichiers audio (mp3), souvent associés à leur texte ainsi que quelques informations complémentaires.
mardi 3 mars 2009 par Serge
Le nouveau ministre japonais de la Justice doit immédiatement réexaminer la politique du pays en matière de peine de mort, au lendemain des exécutions par pendaison de Mantani Yoshiyuki (soixante-huit ans), Yamamoto Mineteru (soixante-huit ans) et Hirano Isamu (soixante et un ans), mis à mort le jeudi 11 septembre 2008.
Ces dernières exécutions portent à 13 le nombre de prisonniers mis à mort en 2008. Il s'agit de la première série d'exécutions depuis l'arrivée de Yasuoka Okiharu au poste de ministre de la Justice le 2 août 2008 — ce qui prouve une nouvelle fois que le Japon va continuer à cautionner le fait que l'État ôte la vie à des personnes.
Le Japon a exécuté neuf personnes en 2007. Cette même année, à la connaissance d'Amnesty International, seuls 24 pays ont procédé à des exécutions.
Actuellement, quelque 102 prisonniers attendent dans le quartier des condamnés à mort au Japon. Les autorités carcérales procèdent à des exécutions par pendaison, la plupart du temps au secret. Les condamnés à mort ne sont informés que quelques heures avant leur exécution et leurs proches ne sont prévenus qu'une fois la sentence exécutée. Un condamné à mort au Japon peut attendre des années voire des décennies avant d'être exécuté.
Amnesty International a engagé le Japon à adopter un moratoire sur les exécutions, première étape vers l'abolition de la peine de mort, et à mettre fin au secret qui entoure ce châtiment.
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