Il est bon parfois de prendre conscience de notre vulnérabilité.
Durée: 05min; Fichier mp3 de 4,6 Mo

Une délicieuse nouvelle d'amour de la femme de lettres Paul Junka (1868-1942) parue dans le supplément littéraire du Petit Parisien du 11 mars 1900.
Durée: 21min; Fichier mp3 de 14 Mo

"Onze récits savoureux, lus intégralement, où j'ai pu, dans les dialogues, laisser libre cours à mon accent méridional". Jean-Paul Alexis.
Durée: 1h26min; Fichier Zip de 99 Mo (il contient des mp3)

Une nouvelle aux allures de conte de fées de Maxime Audouin (1858-1925) parue dans le supplément littéraire du Petit Parisien du 23 décembre 1900.
Durée: 13min; Fichier mp3 de 9 Mo

Une nouvelle tendue (et tragique) de Georges d'Ostoya (1872-1941) parue Gil Blas le 12 avril 1913
Durée: 12min; Fichier mp3 de 8 Mo

Le début : « Qui ne le connaissait, notre vieux hêtre ? Il s'élevait au milieu du carrefour, à une portée de fusil du village ; on eut dit un de ces dieux antiques voués à la garde des limites.
C'est lui qui souhaitait la bienvenue à l'étranger ; il disait adieu le dernier à l'habitant armé du bâton de voyage.
Qui ne l'aimait ? Les enfants chaque soir jouaient à ses pieds en quittant l'école ; au temps de la fête patronale la jeunesse dansait à son ombre, et les grands-pères fatigués venaient s'asseoir sur ses racines surplombantes en écoutant l'Angélus. »
Durée: 14min; Fichier mp3 de 10 Mo

Une enquête de l'inspecteur Grey (devenu commissaire dans cet épisode) d'Alfred Gragnon (1882-1940) parue dans Ric et Rac le 2 août 1939.
Durée: 51min; Fichier mp3 de 37 Mo

« Dans le train qui les emportait, Line Avrilée s'amusait extrêmement à l'idée d'aller voir son beau-père.
- Un vrai paysan, pas ? Disait-elle à son mari, glabre et correct un lord.
Mince, fine, avec un visage chiffonné, enfariné, charmant sous un énorme chapeau de paille enguirlandé de coquelicots et de pivoines, elle ouvrait son éventail, croquait un bonbon et fredonnait l'air à la mode que scandaient durement les roues du wagon... »
Durée: 05min; Fichier mp3 de 4 Mo

Phyllis Grove, une jeune fille, est promise au mariage d’un homme qui disparaît ensuite jusqu’à ce qu’il réapparaisse plusieurs années plus tard, ruinant ses espoirs de bonheur avec Matthaus, un hussard de la légion allemande dont elle était tombée amoureuse entre-temps.

Durée: 42min; Fichier Zip de 29 Mo (il contient des mp3)

Une émouvante nouvelle de Jean Reibrach (1853-1927) parue dans Le Journal du 18 juillet 1913.
Durée: 08min; Fichier mp3 de 5 Mo

« - Regarde, dit le vieil artiste à son élève, ; regarde ce vase, et dis-moi s'il en existe un semblable dans toute la Grèce ? C'est le plus magnifique que j'ai jamais créé. Périclès m'en offert plusieurs mines d'argent. Je les ai refusées. C'est là mon chef-d'oeuvre ; c'est en lui que j'ai enfermé le meilleur de moi-même. Admires-en le galbe impeccable, le col effilé, le pied délicat, laisse caresser tes yeux par les coloris qui l'animent et qu'on dirait empruntées à l'aile des plus subtiles papillons ; et dis-moi, en vérité, si celui qui a fait cela n'est pas l'égal des Zeuxis ou d'Appelle, ou du grand Phidias lui-même ?...
Il poursuivit d'un air triomphant :
- Tu ne dis rien ; cela t'écrase... Eh bien mon garçon, souviens-toi de cela : Mylitta, ma fille, n'épousera jamais que l'homme capable de créer un vase, non pas plus magnifique, car cela est impossible, mais aussi merveilleux que celui-ci... Et maintenant, par Phebus Apollon, père de tous les arts, au travail, paresseux ! »
Durée: 11min; Fichier mp3 de 8 Mo

Une émouvante nouvelle d'amour d'Adolphe d'Ennery (1811-1899) parue dans le supplément littéraire du Petit Journal du 20 septembre 1885.
Durée: 13min; Fichier mp3 de 9 Mo

Un récit un peu baroque des dernières amours de Van Dyck paru dans Excelsior le 1er avril 1921.
Durée: 08min; Fichier mp3 de 5 Mo

La curiosité est un défaut qui permet d'écrire beaucoup d'histoires...
Durée: 07min; Fichier mp3 de 7,1 Mo

Une nouvelle d'amour de J.H. Rosny Aîné (1856-1940) parue dans Le Journal le 14 août 1917.

Durée: 06min; Fichier mp3 de 4 Mo

« Il murmura contre elle, câlinement, et la soirée s'acheva. Mais Henriette restait songeuse et ne se jeta cette fois dans l'amour que comme dans un oubli fiévreux, car, pendant quelques minutes, il n'y avait plus eu dans ce petit salon deux époux, mais l'homme et la femme éternels, s'affrontant sans se comprendre ; elle, anxieuse en toute sa jeune loyauté heureuse du don de soi et voulant toujours voir plus clair ; lui, masqué de préjugés, se gardant, taisant des pensées obscures, se dérobant par la dureté ou la ruse, et n'avouant jamais, inflexible en sa volonté de conserver ses distances morales, habile à étouffer dans un baiser la réponse dangereuse... »
Durée: 12min; Fichier mp3 de 8 Mo

« Quand elle eut achevé ses rangements, je murmurai enfin :
- Merci, mademoiselle... Pardon, j'ai oublié votre petit nom...
Elle répondit en baissant les cils :
- Nine.
- Nine... Un joli prénom !
- Ce n'est pas tout à fait le mien... De vrai, je m'appelle Nanine, mais, chez nous, on dit « Nine » pour abréger...
Avec un sourire qui creusa des fossettes au creux des joues, elle me salua et redescendit. Je la trouvait charmante ; dans mon cerveau farci des idées stendhaliennes, j'arrêtai tout d'abord que je ferais sans tarder une cour assidue à mademoiselle Nine Guéniot ; puis je me hâtai de réparer le désordre de ma tenue et je gagnai la salle à manger. »

Durée: 38min; Fichier mp3 de 27 Mo

Une page délicate extraite du roman d'Hector Malot, La Petite Soeur.
Durée: 12min; Fichier mp3 de 9 Mo

« Des indices, pourtant minuscules, avaient exaspéré son besoin de savoir la vérité, au point de la pousser à une indigne démarche : elle s'était adressée à une de ces officines d'espionnage privé, dont la seule idée eut dû répugner à sa délicatesse, mais la fièvre du soupçon la dévorait, comme il arrive dans ces crises d'intuition divinatrice, où le doute touche çà la certitude, et le cœur veut alors savoir à tout prix la vérité qui désolera. »
Durée: 19min; Fichier mp3 de 14 Mo

« Je ne me suis jamais séparé de ce coffret... Quand j'en ai fait souder le couvercle, il était rempli de cendres jusqu'au bord... Elles sont devenues cette pincée de poussière... Ce sont vos lettres... Je les ai brûlées, une à une, une nuit, après avoir trop souffert de les relire... Je voulais les conserver et les oublier... Mon cœur les contenait mot à mot... Je les sais toutes... Vous en doutez ? »
Durée: 07min; Fichier mp3 de 5 Mo