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Illustration: La Variété adénique - mario fecteau

La Variété adénique

(Version Intégrale)

Enregistrement : Éditions de l'À Venir
Publication : 2008-05-17

Lu par Christian Martin
Livre audio de 23min
Fichier Mp3 de 26,8 Mo

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Depuis plusieurs années, je rêvais de devenir écrivain. Avec Gaylord, voilà que le rêve est devenu réalité. Que peut donc faire une personne après avoir réalisé son rêve? Le poursuivre, bien sûr!
Un deuxième roman a été accepté aux éditions Boréal. Il s'intitule l'envol du dragon.D'autres romans sont en préparation, dont le projet les maîtres du Pentacle qui, je l'espère, verra le jour le plus tôt possible.
Une affaire à suivre...

Podcast des éditions de l'à venir


Mario Fecteau

la variété adénique

Tu es belle. Tu es belle et je t'aime...
* * * *
Non attends! Laisse-moi exprimer ce que je ressens en ta présence. Permets-le-moi, à présent que j'ai trouvé le courage de te confier mes sentiments.
Voilà, j'ai perdu le fil de ce que je voulais dire... Ah oui! Je voulais te dire que je ressens quelque chose de vraiment profond pour toi, que je n'ai jamais ressenti quoi que ce soit de semblable pour aucune fille avant toi.
Je ne crois pas au destin, sans quoi j'affirmerais que je t'étais destiné. Et je me prendrais à rêver que toi aussi, tu m'étais destinée. Il n'y a pas de destin sans quoi, tu serais peut-être inaccessible et je me contenterais de souffrir en silence dans mon coin.
Tu te souviens de la première fois où nous nous sommes parlé. Tu n'étais au Refuge que depuis peu, le premier rayon de soleil de cette prison. Tu m'avais parlé gentiment, poliment, et bien que ce que tu es fasse de toi ma supérieure, tu n'as jamais eu cet air condescendant qu'ont les autres envers moi, tu n'as jamais montré le moindre mépris par la suite... ni de pitié et de cela, je te suis reconnaissant.
Pourquoi, d'ailleurs, étant donné ce que je suis? Ne suis-je pas un rebut du passé, un vestige de ce qui a déjà été et qui ne sera plus jamais? Ne suis-je pas une sorte de dinosaure, un phénomène de musée? Parfois, je songe à quel point je suis indigne de ton amitié et je pense à en finir... À quoi sert la souffrance? Elle n'ouvre certainement pas les portes d'un monde meilleur, ailleurs. Elle ne peut mener qu'à une spirale plongeante, une spirale vers le néant.
C'est l'espoir de ce jour qui m'a jusqu'à présent maintenu en vie. Ce jour où, enfin, je trouverais le courage de te parler. J'ai tellement craint et espéré ce jour tout à la fois! Et j'ai peur, à présent...
* * * *
Mon pauvre ami, mon cher ami.
Comme je déplore que tu m'aies avoué ce que je devinais, tout en redoutant que ce soit exact. Comme je déplore ta souffrance, car tu m'as placée sur un si haut piédestal. Immérité, car tu m'as beaucoup trop idéalisée.
Je suis différente, dis-tu, et c'est vrai, car j'ai été conçue ainsi. Je suis belle et je le sais, mais ça aussi c'était voulu. Ne suis-je pas la femme parfaite, l'idéal humain de la beauté féminine? Celle qui fait rêver tous les hommes? Et je resterai belle longtemps, jusqu'à un âge avancé. Mais je ne suis pas celle que tu crois.
Comment peux-tu penser que je te suis supérieure, alors que c'est en fait le contraire? Pense à ce qui t'a fait, à ce qui t'a permis d'exister, au long processus de l'évolution. En réalité, moi aussi, j'ai de l'admiration pour toi, pour ce que tu es. Moi, je ne suis qu'une adénienne.
Ces paroles t'étonnent? Tu sais pourtant comment je suis née, tu connais l'histoire des miens, des adéniens. Une histoire qui a commencé il y a plus d'un siècle, alors que l'homme posait pour la première fois le pied sur la Lune...
Ils ne voyageaient pas à l'aveuglette, mais avaient un ordinateur primitif pour les aider, pour les servir. Et déjà, en cette fin de ce siècle que vous avez numéroté le « 20e », les auteurs de science-fiction racontaient des histoires extravagantes d'ordinateurs devenant de plus en plus intelligents, qui prenaient l'avantage sur les humains, qui prenaient leur place.
Puis est apparu le microprocesseur, qui a donné naissance aux jeux vidéos et à l'ordinateur personnel, que chacun pouvait avoir chez soi. Et au fil des ans, les ordinateurs devenaient de plus en plus performants. Les microprocesseurs aussi, passant d'une trentaine de mégahertz au gigahertz, au tournant du millénaire.
Certains avaient la conviction que les ordinateurs supplanteraient un jour l'homme. Mais ce n'était que des machines à calculer! Et puis d'ailleurs, dès 2004, ils commencèrent à atteindre les limites de leurs capacités. La miniaturisation ne pouvait dépasser un certain point, les circuits gravés dans le silicone, trop rapprochés les uns des autres, entraînant une confusion dans les signaux électriques.
Et pourtant la solution existait. Elle avait en fait vu le jour six ans plus tôt, lorsqu'un chercheur avait découvert que les molécules d'ADN possédaient des capacités semi-conductrices. Compte tenu de leur petite taille, il devenait alors possible de concevoir des circuits encore plus petits et donc des microprocesseurs encore plus performants. En l'espace de quinze ans, le silicone a fait ses adieux pour rejoindre la lampe à incandescence et le transistor sur les tablettes des musées.
La miniaturisation s'est poursuivie et la complexité des tâches que pouvaient accomplir les ordinateurs s'est sans cesse accrue. Et puis les ordinateurs ont cessé d'être de simples boîtes avec un écran et un clavier. Déjà, vers 2020, il n'était plus besoin de clavier, car l'ordinateur arrivait à comprendre son propriétaire. Il pouvait même converser avec diverses personnes à partir de 2025!
Mais ce n'était qu'un début, car l'ordinateur s'est mis à acquérir des appendices lui permettant d'accomplir de plus en plus de tâches. En 2046 apparut le premier robot assez intelligent pour vivre en société. Contrairement aux scénarios pessimistes des fictions du 20e siècle, les gens ne les ont pas accueillis avec méfiance ni n'ont redouté que ces engins se rebellent contre eux. Ils n'ont pas hésité à leur confier leur vie et celles de leurs enfants. L'homme avait confiance en sa créature.
D'une certaine façon, il avait tort, tu le sais aujourd'hui. Il n'y a jamais eu de rébellion et très peu de morts en raison de défaillances de programmation. Mais dès l'apparition des robots, l'humanité était condamnée, comme le Néandertal à l'arrivée du Cro-Magnon. Et tout ceci n'était qu'un début.
Car la génétique aussi avait fait des progrès et vers 2075, les ordinateurs, devenus robots puis androïdes, ont vraiment pris forme humaine. Cette fois, la pensée informatique n'état pas insérée dans des circuits à l'intérieur d'un corps métallique, qu'il soit ou non recouvert d'une peau artificielle le faisant ressembler à un humain. Désormais, le robot avait un métabolisme biologique, conçu en laboratoire, sans les imperfections de la nature. Les ordinateurs n'étaient plus des machines, ils étaient des êtres vivants. C'était le début de la fusion entre les humains - des humains comme toi - et leurs créations - des créations telles que moi!
Tu vois, je ne te suis pas supérieure. Tu descends du singe, moi du robot. Tu es un produit, le résultat d'une évolution. Moi aussi.
Et moi aussi, j'appartiens au passé...
* * * *
Tu appartiens au passé, dis-tu, et pourtant, tu représentes le summum de la création cybernétique. Il n'a fallu qu'un siècle pour que tu apparaisses, contre des milliers pour un être tel que moi. Et je n'ai pas, loin de là, ta perfection physique... ni mentale!
Tu as été créée, je veux bien. Mais l'agencement de tes gènes ne te donne que des prédispositions. C'est ce que tu as choisi d'en faire qui fait de toi un être unique. Tu as reçu une programmation de base, mais tu as évolué, tu t'es créé une personnalité. Et c'est cela, en fin de compte, qui fait de toi la femme que tu es.
Moi, simple humain, j'admire ta perfection physique, mais aussi - et peut-être surtout - ta personnalité. Je vis ici, à l'intérieur de ces murs, depuis trop longtemps, et je ne vois rien du monde extérieur. Et j'imagine sans peine que d'autres hommes t'ont admirée, d'autres femmes t'ont jalousée.
Je ne suis par parfait, mais je t'aime. Et je voulais que tu le saches, je voulais que tu comprennes, je voulais... je voulais...
Pardonne-moi. J'espère que ces épanchements d'émotions ne te rebutent pas trop. Pardonne-moi.
* * * *
- Viens, dit elle, je vais te montrer.
* * * *
Elle le conduisit à travers un corridor, jusqu'à la porte, jusqu'à la sortie.
Pour la première fois depuis des années il sortirait du Refuge. Pour la première fois depuis tout ce temps il verrait le monde. Ce monde que ses semblables avaient presque détruit et que les adéniens avaient sauvé. Ce monde qu'il n'avait pas vu depuis l'âge de cinq ans. Ce monde qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps qu'il ne se rappelait plus pourquoi. Et peu lui importait, aujourd'hui.
Aujourd'hui, il sortait. Et il ne le verrait pas seul.
Il s'était senti perdu et elle s'était occupé de lui, parce qu'il n'y avait personne de leur âge dans le Refuge, personne d'aussi jeune. À la réflexion, il paraissait inévitable qu'il tombe amoureux d'elle. Et il avait enfin osé le lui dire. Et elle n'avait pas ri de lui, ni ne s'était détournée. Peut-être pour la même raison, osait-il espérer.
Il s'étonna de ne voir aucune porte grillagée, ni aucun garde, ni aucune barrière de sécurité. Comme si le Refuge n'avait pas été une prison, et que n'importe qui aurait pu en sortir à n'importe quel moment. Ils se glissèrent dans un véhicule ovoïde blanc et bleu. Et ils roulèrent...
Il regardait la ville et elle lui racontait ce qu'étaient tous ces bâtiments. Elle expliqua ce que fabriquaient les véhicules qui roulaient ou volaient entre les immeubles. Et au fur et à mesure qu'elle racontait, lui sentait croître son émerveillement. Et au fur et à mesure qu'elle parlait, il se demandait pourquoi elle disait appartenir aussi au passé. Car c'était les siens, les adéniens, qui avaient construit tout cela...
Puis ils arrivèrent à un vaste immeuble et le véhicule s'y engouffra.
* * * *
Elle l'invita à descendre. C'était un vaste entrepôt. Partout, à l'intérieur, il y avait des machines. Certaines avec des roues, d'autres n'étaient que de grands blocs avec des antennes; certaines semblaient simplement attendre pour reprendre leurs activités, d'autres étaient dans un état si lamentable qu'il n'aurait même pas su dire quelles avaient été leur fonction. Toutes étaient immobiles, arrêtées.
- Vois-tu, dit-elle, l'homme a toujours cherché à faciliter son existence. Il a confectionné des outils pour rendre son labeur plus efficace, puis des machines capables de surpasser sa force physique. Mais il devait encore conduire ces machines. Il ne s'était libéré de sa dépendance qu'au prix de la création d'une nouvelle dépendance.
» Alors, il a cherché à s'épargner les efforts de réflexion, en créant des machines capables de penser, les ordinateurs. Ainsi, des machines et non plus des hommes conduisaient les machines de la première génération. Ce fut la deuxième étape.
» Et puis il y a moi, une adénienne, conçue en laboratoire à l'image de l'homme, pour conduire les machines à la place des ordinateurs. Ainsi, l'homme n'a plus à penser à un moyen de se faciliter l'existence, nous pensons à sa place. Voilà ce qui l'a vraiment condamné. Ce fut la troisième étape, mais pas la dernière non, pas la dernière...
Elle le conduisit ensuite vers la pièce suivante. Ce qu'il y découvrit le sidéra. Et il comprit.
- Car la quatrième étape, c'est nous qui l'avons instaurée. Nous, les adéniens. Tu la vois ici, devant toi, en pleine action. Tu comprends, à présent pourquoi je disais appartenir aussi au passé. Et je sais que tu me crois, désormais.
Il regardait, incapable de détacher son regard de toutes les machines qui roulaient, qui tournaient, qui se soulevaient... qui vivaient! Car elles étaient vivantes, tout ce qu'il y a de vivantes! Et il comprenait la nature de cette quatrième étape qu'elle avait mentionnée. De cette étape qui ne devait rien à l'humanité, et qui prouvait que les adéniens avaient commis la même erreur que les hommes.
La première étape avait été de concevoir des machines remplaçant l'effort physique, la deuxième des machines capables de piloter la première, la troisième des êtres vivants, biologiques, capable de concevoir et de fabriquer les deux premières catégories. La quatrième étape avait été celle de la fusion.
La fusion entre le biologique et le mécanique.
Des êtres mi-adéniens, mi-machines.
Là il voyait une chaîne d'assemblage adénienne, là une empaqueteuse adénienne, là un monte-charge adénien. Et c'était le même spectacle partout.
Un camion de transport adénien.
Une moissonneuse-batteuse adénienne.
Un marteau-piqueur adénien.
Un chariot-élévateur adénien...
Partout, partout, des machines adéniennes, vivante, fabriquant d'autres machines adéniennes.
C'était fou! Et il comprenait à présent, pourquoi elle disait appartenir aussi au passé.
* * * *
Ils reprirent la route du Refuge, où vivaient les derniers humains sapiens et les derniers adéniens. Ils firent le voyage en silence, car aucun mot ne semblait plus nécessaire. Lui ne regarda plus les bâtiments, ni les véhicules qui volaient en tous sens entre les parois de verre et d'acier, véhicules qui étaient vivants, eux aussi. Il ne pensait plus qu'au Refuge, qu'ils regagneraient dans quelques minutes, sans aucun doute pour le reste de leur vie. Quant à elle, son visage reflétait un curieux mélange de tristesse et de soulagement.
Elle lui avait fait comprendre pourquoi ils vivaient dans le Refuge, le dernier endroit réservé aux humains. Ils n'y étaient pas prisonniers, ils n'avaient simplement plus d'endroits où aller... Et il comprenait aussi pourquoi les siens vivaient avec eux. Car il n'y avait plus de place non plus sur Terre pour eux.
Un jour, sans doute, les machines adéniennes estimeraient le temps venu de raser le Refuge, pour récupérer l'espace et construire quelque chose qui serve leurs propres desseins. Un jour, elles ne verraient plus en leur créateur leur Dieu. Et ce jour-là, les derniers humains s'éteindraient. Qu'ils soient Sapiens ou Adenensis.
Ils descendirent du véhicule - adénien, comme tous les autres - et marchèrent vers le Refuge. À présent, elle lui tenait la main, et ce geste qui, une heure plus tôt encore, l'aurait comblé de joie, lui sembla presque terne. Sur le pas de la porte, elle s'arrêta et se tourna vers lui. Elle lui prit les deux mains et le regarda, un sourire triste sur les lèvres. Et elle prononça les paroles qu'il avait toujours rêvé d'entendre, et qui n'avaient plus de sens, désormais.
- Je t'aime, moi aussi.
Et elle l'embrassa sur les lèvres et elle se serra contre lui.
La porte du Refuge se referma derrière eux...


Découvrez les autres textes de Mario Fecteau sur http://cf.geocities.com/mariofecteau


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