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HISTOIRE D'UNE ÂME

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Marie-Françoise Thérèse Martin (1873-1897), en religion Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, également connue sous les appellations Sainte Thérèse de Lisieux, Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon dans l'Orne et morte à Lisieux. Le retentissement de ses publications posthumes, dont « Histoire d'une âme » publiée peu de temps après sa mort, en fait l'une des plus grandes saintes du XIXe siècle.


La dévotion à Sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde. Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée Sainte patronne des missions et, avec Jeanne d'Arc, canonisée en 1920, proclamée « Patronne Secondaire de la France ». Enfin, elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II en 1997 pour le centenaire de sa mort.  En la proclamant 33e docteur de l'Église, le pape Jean-Paul II a reconnu ipso facto l'exemplarité de sa vie et de ses écrits. Édifiée en son honneur, la basilique de Lisieux est le deuxième plus grand lieu de pèlerinage de France après Lourdes.


Louis et Zélie-Marie se marient le 13 juillet 1858. Ils auront neuf enfants, quatre mourront en bas âge, les cinq autres, toutes des filles, deviendront religieuses : Marie (1860, carmélite à Lisieux (1886) – sœur Marie du Sacré-Cœur –, morte en 1940) ;Pauline (1861, carmélite à Lisieux (1882) – sœur puis mère Agnès de Jésus –, morte en 1951) ; Léonie (1863, clarisse (1886) puis visitandine à Caen (1894) – sœur Françoise-Thérèse –, morte en 1941) ; Céline (1869, carmélite à Lisieux (1894) – sœur Geneviève de la Sainte-Face –, morte en 1959) ; Thérèse (carmélite à Lisieux (1888) – sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face –canonisée en 1925).


Marie-Françoise-Thérèse Martin naît rue Saint-Blaise à Alençon le 2 janvier 1873. À quatre ans et demi, Thérèse perd sa mère. Elle choisit alors sa sœur Pauline comme mère adoptive. En novembre 1877, Louis et ses cinq filles s’installent à Lisieux. À huit ans et demi, Thérèse entre au pensionnat des bénédictines de Lisieux. Elle revient le soir chez elle, le pensionnat étant proche du domicile familial. Cependant, elle découvre la vie collective. Thérèse affirmera plus tard que ces cinq années furent les plus tristes de sa vie. Au cours de l'été 1882, Thérèse a neuf ans. Elle apprend fortuitement que sa sœur Pauline veut entrer au Carmel. La perspective du départ de sa « seconde maman », la pousse au désespoir. Pauline, cherchant à la consoler, décrit à sa sœur la vie d'une carmélite. Thérèse se sent alors appelée elle aussi au carmel.


En octobre 1886, sa sœur aînée Marie entre également au carmel de Lisieux et devient sœur Marie du Sacré-Cœur, tandis que Léonie se fait admettre chez les clarisses. Surpris et peiné, Louis Martin ne conserve avec lui aux Buissonnets que ses deux cadettes. La veille de ses quinze ans, Thérèse reçoit une lettre de mère Marie de Gonzague : l'évêque s'en remet à sa décision. Thérèse est donc attendue au carmel. Fondé en 1838, le carmel de Lisieux compte en 1888 vingt-six religieuses. Ces femmes, appelées à prier et vivre en communauté, sont issues de classes sociales et de milieux très divers. Cette vocation est essentiellement contemplative.


La jeune postulante s'adapte bien à son nouvel environnement mais doit aussi subir quelques brimades d'autres sœurs, en raison de son manque d'aptitude aux travaux manuels. En juin 1888, Louis Martin disparaît de son domicile. Sa santé mentale est affectée.


La fin du postulat de Thérèse a lieu le 10 janvier 1889, avec sa prise d'habit, qui marque son entrée en noviciat. Elle choisit le nom de « sœur Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face ». Dans cette période, elle approfondit le sens de sa vocation : mener une vie cachée, prier et offrir ses souffrances pour les prêtres, oublier son amour-propre, multiplier les actes discrets de charité. Les années qui suivent sont celles de la maturation de sa vocation. Elle essaie de tout faire, y compris les plus petites choses, par amour et avec simplicité. L'hiver 1891-1892, une épidémie d'influenza s'abat sur la France. Quatre religieuses meurent de cette maladie. Et toutes les sœurs sont atteintes, à l'exception de trois d'entre elles, dont Thérèse. Celle-ci se dépense sans compter pour ses sœurs alitées. Sa vie spirituelle se nourrit de plus en plus des Évangiles, qu'elle porte toujours sur elle.


Au début de cette même année, elle commence à être prise de maux de gorge et de douleurs dans la poitrine. Le 29 juillet 1894, Louis Martin décède. Toujours malade, il était gardé et soigné par Céline, sa quatrième fille. En août 1895, les quatre sœurs Martin seront rejointes par leur cousine, Marie Guérin.


Thérèse est entrée au carmel avec le désir de devenir une grande sainte. Mais, fin 1894, au bout de six années, force lui est de reconnaître que cet objectif est pratiquement impossible à atteindre. Elle comprend alors que c'est sur cette petitesse même qu'elle peut s'appuyer pour demander l'aide de Dieu. La petitesse de Thérèse, ses limites deviennent ainsi motifs de joie, plus que de découragement. Car c'est là que va s'exercer l'amour miséricordieux de Dieu pour elle. Dans ses manuscrits, elle donne à cette découverte le nom de « petite voie ». C'est aussi pendant cette période qu'elle commence, à la demande de mère Agnès, d'écrire ses mémoires.


Pendant le carême 1896, Thérèse suit rigoureusement les exercices et les jeûnes. Dans la nuit du Jeudi au Vendredi saint, elle est victime d'une première crise d'hémoptysie. Cette période difficile est aussi une période de déréliction, ou « nuit de la foi ». Pendant la semaine sainte 1896, elle entre soudain dans une nuit intérieure. Elle lit alors les écrits de saint Paul. Comme un éclair qui la traverse, le sens profond de sa vocation lui apparaît soudain : « Ma vocation enfin je l'ai trouvée, MA VOCATION C'EST L'AMOUR !… ». En juin 1897, mère Marie de Gonzague lui demande de poursuivre la rédaction de ses mémoires (Manuscrit A, Manuscrit B, Manuscrit C). Son état empirant, elle est placée le 8 juillet 1897 à l'infirmerie, où elle restera pendant douze semaines jusqu'à sa mort.


Thérèse souffre d’une tuberculose au stade le plus avancé, un poumon est perdu et l'autre atteint, les intestins sont touchés. Ses souffrances sont alors extrêmes. À partir du 29 septembre 1897, son agonie commence. Elle meurt le 30 septembre 1897 à 19 h 20, à l'âge de vingt-quatre ans. « Je ne meurs pas, j'entre dans la vie », écrivait-elle dans l'une de ses dernières lettres. Elle est inhumée le 4 octobre au cimetière de Lisieux, dans une nouvelle concession acquise pour le Carmel.






Source: https://www.carmeldelisieux.fr/images/stories/Fichiers/Manuscrits-autobiographiques.pdf


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