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LE CARROSSE AUX DEUX LéZARDS VERTS

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Ce conte de fées dénonce certains aspects de la société du début du xxe siècle où la technologie et le modernisme prennent, aux yeux de l'auteur, une importance exagérée. Paru en 1920, il résonne étonnement cent ans après...

« —On ne peut se déclarer grand clerc, dit Loys, que lorsqu’on a parcouru les diverses parties du monde.

—Oui, dit Gillonne, tant que celles-ci restent différentes de la vôtre. Mais dans l’important groupe de royaumes dont je vous ai parlé, et qui tient la tête des nations par les progrès de toutes sortes, notamment par celui de la locomotion, qui est prodigieuse, chacun passe sa vie à se déplacer d’une capitale à une autre, et dans chacune de ces capitales, on ne trouve rien qui ne ressemble exactement à ce qu’on connaît dans la ville qu’on vient de quitter. C’est logique, puisque chaque citoyen étant, pour ainsi dire, dans chacun des royaumes à la fois, y apporte ses goûts, son langage, sa religion et son habit; tout se ressemble.

—Alors, dit le conseiller, en somme, ce grand effort et ce perfectionnement admirables qui aboutissent, je le vois, à s’enrichir, et à s’enrichir pour se pouvoir transporter, a pour dernière fin de se transporter dans des lieux qui sont les mêmes que ceux que vous venez de quitter?

—Ils sont les mêmes. »


Source: https://beq.ebooksgratuits.com/vents/Boylesve_Le_carrosse_aux_deux_lezards_verts.pdf


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