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POUR FAIRE UN CHEF-D'OEUVRE

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Partant de la correspondance de Flaubert et sa Madame Bovary, Maurice Talmeyr (1850-1931) propose cette « causerie » qu'il a fait paraître dans La Revue hebdomadaire en 1892.


 


Le début : « Quand on est dans la première condition voulue pour faire un chef-d'oeuvre, autrement dit, quand on en est capable, dans quel cas est-on le mieux placé pour le faire ? Faut-il avoir la grande autorité et la grande foi en soi-même que donne une célébrité exceptionnelle ? Un peu d'obscurité, de doute et de modestie, une certaine gaucherie, mais aussi une certaine virginité de talent sont-ils préférables ? J'ai été hanté de cette préoccupation, parfaitement oiseuse et désintéressée, en lisant l'admirable correspondance de Flaubert. On y voit naître Madame Bovary au milieu de transes, d'inquiétudes, de peurs et de pudeurs si charmantes, et l'auteur engendre son livre dans un si pur oubli de la réclame, si loin de la notoriété, qu'on se demande si tout chef-d'oeuvre ne doit pas se procréer ainsi, pudiquement et mystérieusement. »


 



Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k299304g/f153.image

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