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CANTIQUE DE SYMéON

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Musique : https://musopen.org/music/43024-pieces-de-viole-livre-ii/




Texte ou Biographie de l'auteur




Le Cantique de Syméon, appelé le Nunc dimittis dans le catholicisme et dans les oeuvres musicales qu'il a inspirées, est une prière chrétienne traditionnelle. Il figure dans l'Évangile selon Luc (2:29-32) et appartient au Sondergut de ce texte.


Le texte biblique


La prière vient du passage de l'Évangile de Luc (Lc 2:29-32) dans lequel le vieillard Syméon (ou Siméon selon les translittérations) reconnaît en l'Enfant Jésus le Messie et annonce dans les versets suivants de Luc 2, 34-35 à Marie la souffrance qu'elle endurera :


 « Nunc dimittis servum tuum, Domine, secundum verbum tuum in pace. Quia viderunt oculi mei salutare tuum, quod parasti ante faciem omnium populorum. Lumen ad revelationem gentium et gloriam plebis tuae Israel.»


« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »


Catholicisme


Dans le catholicisme, cette prière caractérise en particulier l'office divin des complies, l'office qui précède le silence de la nuit de la liturgie des Heures. Le nom de cette prière en latin lui vient de son incipit, dont le sens est Maintenant, laisse partir [ton serviteur]. En langage courant, l'expression «Nunc dimittis... » s'emploie pour signifier qu'on se retire, la satisfaction du devoir accompli ou pour reconnaitre que sa relève est assurée par une ou des personnes mieux qualifiées ou plus jeunes.


Lutherianisme


Le choral luthérien Mit Fried und Freud ich fahr dahin ("Je pars dans la paix et la joie") est la traduction par Martin Luther du Nunc dimittis.


Dans le rite byzantin


Le texte du cantique est utilisé à deux reprises dans l'ensemble des offices liturgiques byzantins : (i) aux vêpres, après les apostiches et avant les prières du Trisaghion ; suivi peu après de la fin de l'office, ce chant est littéralement le congé pris par les fidèles à la fin du jour liturgique, (ii) dans le rite de présentation de l'enfant dans l'église (aussi appelé ecclésialisation) peu après le baptême (généralement le lendemain, ou juste après, si le baptême est célébré au cours d'une liturgie), une fois que le prêtre est revenu à la soléa avec l'enfant dans les bras ; en reprenant le rite du temple et les paroles du prophète Syméon, le rite manifeste l'identité du nouveau baptisé avec le Christ.


Parmi les trois cantiques néotestamentaires, le cantique de Syméon est le seul qui n'est pas lu à la neuvième ode des matines.


Œuvres musicales


Le Cantique de Syméon a été mis en musique par de nombreux compositeurs.



Source: https://www.aelf.org/bible/Lc/2

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