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L'ILIADE RHAPSODIES 14_ 15

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  L'ILIADE, Poème d'Ilion.  




 




Chants 14 et 15.




 




Traduction : Charles Marie René Leconte de Lisle , 1818-1894.




 




1866




 




La guerre de Troie, les Achéens et les Troyens.




 




Troie ou Ilion.




 




Les Dieux et la guerre des hommes .




 




TEXTES :




 




https://fr.m.wikisource.org/wiki/Iliade_(trad._Leconte_de_Lisle)




 




https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208054t.texteImage




 




Informations :




 




https://fr.wikipedia.org/wiki/Iliade 




 




Tête d'Homère, type d'Épiménide. Copie romaine d'après un original grec du Ve siècle av. J.-C.




 




https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Homeros_MFA_Munich_272.jpg#/media/File:Homeros_Glyptothek_Munich_273.jpg




 




Suite très prochainement.




 




EXTRAIT : 




«  Hèrè regardait, assise sur un trône d'or, au sommet de l'Olympos, et elle reconnut aussitôt son frère qui s'agitait dans la glorieuse bataille, et elle se réjouit dans son coeur. Et elle vit Zeus assis au faîte de l'Ida où naissent les sources, et il lui était odieux. Aussitôt, la vénérable Hèrè aux yeux de boeuf songea au moyen de tromper Zeus tempêtueux, et ceci lui sembla meilleur d'aller le trouver sur l'Ida, pour exciter en lui le désir amoureux de sa beauté, afin qu'un doux et profond sommeil fermât ses paupières et obscurcît ses pensées.




 




Et elle entra dans la chambre nuptiale que son fils bien-aimé Hèphaistos avait faite. Et il avait adapté aux portes solides un verrou secret, et aucun des Dieux n'aurait pu les ouvrir. Elle entra et ferma les portes resplendissantes. Et, d'abord, elle lava son beau corps avec de l'ambroisie ; puis elle se parfuma d'une huile divine dont l'arôme se répandit dans la demeure de Zeus, sur la terre et dans l'Ouranos. Et son beau corps étant parfumé, elle peigna sa chevelure et tressa de ses mains ses cheveux éclatants, beaux et divins, qui flottaient de sa tête immortelle. Et elle revêtit une khlamyde divine qu'Athènè avait faite elle-même et ornée de mille merveilles, et elle la fixa sur sa poitrine avec des agrafes d'or. Et elle mit une ceinture à cent franges, et à ses oreilles bien percées des pendants travaillés avec soin et ornés de trois pierres précieuses. Et la grâce l'enveloppait tout entière. Ensuite, la Déesse mit un beau voile blanc comme Hélios, et, à ses beaux pieds, de belles sandales. »




 




 




 




 




 




 




    


Source: https://fr.m.wikisource.org/wiki/Iliade_(trad._Leconte_de_Lisle) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208054t.texteImage

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