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BOULE DE SUIF

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Biographie ou informations

Boule de Suif est une nouvelle de Guy de Maupassant, écrite dans le courant de l'année 1879, rendue publique en 1880, d'abord par une lecture faite en janvier par l'auteur devant ses amis du « groupe de Médan », puis par la publication, au sein d'un recueil collectif de nouvelles titré les Soirées de Médan, le 15 avril 1880.
Des rumeurs font état d'une publication antérieure de la nouvelle dans un journal ou une revue. Cette croyance est fondée sur la première phrase de la préface, qui dit que « les nouvelles qui suivent ont été publiées, les unes en France, les autres à l'étranger. » Aucun élément ne permet toutefois, plus de cent ans après les faits, d'étayer cette croyance en une prépublication de Boule de Suif.

Boule de Suif, des années après sa première publication en œuvre de collaboration, a donné son titre à divers recueils de nouvelles portant le même titre.




Texte ou Biographie de l'auteur

Guy de Maupassant est un écrivain français, auteur de romans, de nouvelles et de contes, né le 5 août 1850, selon son acte de naissance [1], au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques (Seine-Maritime) et décédé le 6 juillet 1893 à Paris.

Biographie:
Les Maupassant étaient une vieille famille lorraine qui s'était installée en Normandie au milieu du XIXe siècle. Son père, Gustave Maupassant, avait épousé en 1846 Laure le Poittevin, une demoiselle de bonne bourgeoisie. Avec son frère Alfred, elle avait été l'amie de Gustave Flaubert, le fils d'un chirurgien de Rouen, qui devait exercer une certaine influence sur la vie de son fils. Elle était une femme d'une culture littéraire peu commune, aimant beaucoup les classiques, particulièrement Shakespeare. Séparée de son mari, elle garda ses deux fils, Guy et Hervé, le plus âgé.

Il passe son enfance à Étretat dans la maison "Les Verguies", où, entre mer et campagne, il grandit dans l'amour de la nature et des sports en plein air ; il va pêcher avec les pêcheurs de la côte et parle patois avec les paysans. Il est profondément attaché à sa mère.

Il entre d'abord au petit séminaire à Yvetot, selon le souhait de sa mère, mais réussit à s'en faire expulser. C'est en ces lieux qu'il commence à versifier, à l'âge de treize ans. De sa première éducation catholique il conservera une hostilité marquée envers la religion. Il est alors envoyé au lycée de Rouen, où il se montre bon élève, s'adonnant à la poésie et participant beaucoup aux pièces de théâtre. C'est là qu'il cotoie Louis Bouilhet et surtout Gustave Flaubert.

Il s'enrôle comme volontaire et se bat vaillamment lors de la Guerre franco-prussienne qui éclate peu après son baccalauréat. Après la guerre, il quitte la Normandie en 1871 et vient à Paris où il passe dix ans comme commis au Ministère de la Marine. Pendant ces dix années d'ennui, sa seule distraction sera le canotage sur la Seine le dimanche et pendant les vacances.

Gustave Flaubert le prend sous sa protection et sera pour lui une sorte de mentor littéraire, guidant son début dans le journalisme et la littérature. Chez Flaubert il rencontra le romancier russe Ivan Tourgueniev et Émile Zola, ainsi que de nombreux écrivains appartenant aux écoles naturaliste et réaliste. Il écrit beaucoup de vers et de courtes pièces.

En 1878 il est transféré au Ministère de l'Instruction Publique et commence à fournir des articles à plusieurs journaux importants comme Le Figaro, Gil Blas, Le Gaulois et l'Écho de Paris. Il consacre ses loisirs à l'écriture de romans et de nouvelles. En 1879, il publie son premier livre, un fascicule d'une centaine de pages "Histoire du vieux temps". En 1880 il publie son premier chef-d'œuvre, Boule de Suif, qui remporte d'emblée un grand succès, dans le manifeste du naturalisme des Les Soirées de Médan, organisées par Zola en 1880. Flaubert qualifie la nouvelle de « chef-d'œuvre qui restera ».

La décennie de 1880 à 1891 est la période la plus féconde dans la vie de Maupassant. Rendu célèbre par sa première nouvelle, il travaille méthodiquement et produit annuellement deux et parfois quatre volumes. Le sens des affaires joint à son talent lui a apporté la richesse.

En 1881, il publie son premier volume de nouvelles sous le titre de La Maison Tellier, qui atteint en deux ans sa douzième édition ; en 1883, il termine son premier roman, Une vie, dont vingt cinq mille exemplaires sont vendus en moins d'un an. Avec les droits d'auteur de "La Maiszon Tellier" il se fait construire sa maison "La Guillette" à Etretat.

Dans ses romans, il concentre toutes ses observations dispersées dans ses nouvelles. Son second roman, Bel-Ami, paraît en 1885 et connaît trente-sept tirages en quatre mois. Des ouvrages marquants par le style, la description, la conception et la pénétration s'échappent de sa plume féconde. Il écrit à cette époque l'un de ses chefs-d'œuvre, Pierre et Jean.

Son aversion naturelle pour la société le porte vers la retraite, la solitude et la méditation. Il voyage longuement en Algérie, en Italie, en Angleterre, en Bretagne, en Sicile, en Auvergne et chaque voyage est pour lui synonyme de volumes nouveaux. Il fait une croisière sur son yacht privé nommé « Bel-Ami » d'après son roman. Cette croisière, où il passe par Cannes, Agay et St Tropez lui inspirera Sur l'eau. Cette vie fiévreuse ne l'empêche pas de nouer des amitiés parmi les célébrités littéraires de son temps : Alexandre Dumas fils lui voue une affection paternelle. Guy tombe également sous le charme de l'historien-philosophe Taine qu'il rencontre à Aix-les-Bains.

Flaubert demeure cependant son parrain littéraire tandis que l'amitié de Maupassant avec les Goncourt est de courte durée ; sa franchise et son regard acéré sur la comédie humaine s'accommodent mal de l'ambiance de commérage, de scandale, de duplicité et de critique envieuse que les deux frères ont créée autour d'eux sous l'apparence d'un salon littéraire à la manière du XVIIIe siècle.

Durant ses dernières années se développe en lui un amour exagéré pour la solitude, un instinct de conservation maladif, une crainte constante de mort et une certaine paranoïa, peut-être dus à la syphilis qu'il avait contractée pendant ses jeunes années. Le premier janvier 1892, il fait une tentative de suicide en tentant de s'ouvrir la gorge. Il est alors interné à Paris dans la clinique du Dr Émile Blanche où il meurt de paralysie générale, un mois avant son 43e anniversaire, le 6 juillet 1893, après dix-huit mois d'inconscience presque totale. Sur l'acte de décès figure la mention « né à Sotteville, près d'Yvetot » qui ouvrira la porte à une polémique concernant son lieu de naissance.

Il est enterré au cimetière de Montparnasse à Paris, (26e division)...

fr.wikipedia.org (09-07-2007)

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