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Les débuts (galants) de Fernand Cortez, le futur conquistador espagnol...

« La jeune Andalouse pensait tout bas que ce serait bien dommage d'expédier si loin un si galant cavalier, mais elle se rassura en le voyant du coin de l'œil prendre le même chemin qu'elles et marcher sur leurs talons. 
Quand on est de Séville , quand on a seize ans, et quand on est suivie au travers des rues par un beau jeune homme, que peut-on faire, sinon des châteaux en Espagne ! Le cavalier avait un si grand air, tant d'audace dans le regard, un si fier maintien, que ce devait être assurément un grand seigneur delà cour du vieux roi Ferdinand. La plume de son chapeau était bien un peu fanée, son pourpoint semblait bien éraillé; mais ce pouvait être aussi quelque compagnon de don Carlos d'Autriche, arrivé la veille à Cadix par les galères de Gênes ; il lui plaisait sans doute de voyager incognito. Où ne va pas l'imagination d'une jeune fille, aussitôt qu'elle s'abandonne à la pente des rêveries? Elle n'avait pas franchi la moitié de la distance qui la séparait de sa demeure, que la nôtre se voyait déjà à Madrid, dans le palais du roi, avec une longue robe de brocard d'or à queue. »

Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6351407w/f378


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