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LA VIGNE AUX FRUITS D'OR

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Parue dans le magazine Dimanche illustré en 1929, une nouvelle « orientale » de Albert Payson Terhune (1872-1942).

Le début : « Sidi Ben Hassan était assis, vers l'heure d'Azim, à la porte de la Cité. Son cœur était en paix, car il était un juste. Soudain, levant les yeux, il aperçut la Peste qui passait le seuil.
- Oh ! Servante d'Allah ! Combien de vies viens-tu faucher ? demanda Sidi Ben Hassan.
Son cœur ne tremblait pas, car les justes ne connaissent pas la crainte.
La Peste répondit :
- J'en prendrais trois cents !
Et elle entra dans la ville, où, bientôt, retentirent les chants de mort.
Sidi Ben Hassan était assis, vers l'heure d'Assim, à la porte de la Cité. Ses vêtements étaient déchirés et, sur sa blanche tête, se voyaient encore des cendres grises. Ses proches les plus chers avaient été emportés. Il leva les yeux et, soudain, aperçut la Peste, qui repassait le seuil. Et Sidi Ben Hassan se lève, crache son mépris, honnit la Peste au nom d'Allah tout puissant et crie :
- Trompeuse ! Tu disais ne vouloir que trois cents vies et dix mille sont morts !
La Peste s'arrêta un instant pour répondre :
- La servante d'Allah ne peut mentir ! J'ai pris trois cents vies ; ma sœur jumelle, la Peur, a tué le reste. »

Traduction anonyme.

Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9112193z/f6


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