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LE JOURNAL D'HéLèNE BERR


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Biographie ou informations

Musique : Johann Sebastian Bach : Violin Sonata in C minor, BWV 1017 - John Gibbons

Illustration : Vue d'ensemble de l'entrée et grille d'entrée avec l'inscription Arbeit macht frei (Le travail rend libre) du camp de concentration d'Auschwitz





Texte ou Biographie de l'auteur

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Hélène Berr, née le 27 mars 1921 à Paris et morte en avril 1945 en déportation, est une jeune Française juive, auteur d'un journal relatant sa vie de 1942 à 1944, qui fut publié pour la première fois en 2008.


Biographie

« Née dans une famille juive d'origine alsacienne et descendante de l'ingénieur Maurice Lévy, Hélène Berr préparait l'agrégation d'anglais. Dans son journal truffé de citations de Shakespeare ou de Lewis Carroll, la guerre n'est d'abord qu'un mauvais rêve ». Ce journal raconte la vie quotidienne et les épreuves de la jeune femme, comme le port de l'étoile jaune en juin 1942.

Ne pouvant passer l'agrégation en raison des lois antisémites du régime de Vichy sur le statut des Juifs, Hélène Berr se présente au siège de l'Union générale des israélites de France (UGIF) où elle est recrutée comme assistante sociale bénévole le 6 juillet 1942. Le 7 avril 1942, à l'occasion d'une dédicace qu'elle obtient de Paul Valéry, Héléne Berr entamait un journal.

Hélène Berr est arrêtée à son domicile dans le 7ème arrondissement de Paris, le 8 mars 1944, et détenue au camp de Drancy. Elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère, le 27 mars 1944, jour de ses 23 ans. D'Auschwitz, elle est envoyée à Bergen-Belsen. Un matin, ne pouvant se lever à l'heure de l'appel, elle est battue à mort par une gardienne, quelques jours avant la libération du camp par les troupes anglaises, le 10 avril 1945 (Mariette Job, son éditrice et nièce, qui apporte ces précisions, suggère cette date sans la préciser formellement).

Hélène Berr était la fille de Raymond Berr (1888-1944), polytechnicien (X 1907), ingénieur du corps des Mines, vice-président de l'entreprise Kuhlmann (qui fusionnera plus tard avec Péchiney), déporté par le même convoi le 27 mars 1944, le « Convoi n°70 ». Sa mère, Antoinette Berr (1891-1944) est également déportée dans ce convoi.

Le nom d'Hélène Berr a été donné à une médiathèque du douzième arrondissement de Paris, ainsi qu'à un amphithéâtre de l'Université Paris-Sorbonne (site de Clignancourt).

Source: Wikipedia 


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