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L'ILE HANTéE

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Nouvelle « à mystère » extraite du recueil La Main brune édité en 1912.

 « — Quand je dis dormir, c’est veiller que je veux dire, car je ne dormirai pas. Il règne ici une telle frayeur que pas un indigène ne tient en place après le coucher du soleil, et je prétends cette nuit en découvrir la cause. Habituellement, un gardien indigène couche toutes les nuits dans la tonnellerie pour empêcher qu’on ne vole les cercles de barriques. Eh bien, il y a six jours, le gardien de service disparut sans laisser de traces : événement singulier, car il ne manquait pas un canot, et ces eaux fourmillent trop de crocodiles pour qu’on s’y risque à la nage. Ce que devint notre homme et comment il quitta l’île, mystère ; Walker et moi fûmes simplement étonnés, mais les noirs s’alarmèrent, et d’étranges histoires de sorcellerie commencèrent à circuler parmi eux. Cependant, la véritable panique se produisit quand, il y a trois nuits, le nouveau
gardien vint, lui aussi, à disparaître. »

Traduction : Louis Labat (1867-1947)

Source: https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%8Ele_hant%C3%A9e


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