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AU PAYS DES PARDONS, 01, RUMENGOL

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Au Pays des Pardons, 01, Rumengol



Recueil de quatre textes concernant les pardons en Bretagne.



Ici, l'avant-propos suivi de « Rumengol, le Pardon des Chanteurs »



Nous sommes en Finistère, Rumengol est tout près du Faou.



Le Faou, très jolie cité médiévale, de caractère, est dans la rade de Brest, baignée par la rivière du Faou.



L'auteur nous présente légendes, traditions et religion, qui sont étroitement entrelacées, ses rencontres diverses.



Le Roi Gralon est hantée par sa fille Ahès, c'est la légende de la ville d'Ys.  Saint Gwénolé entraine Gralon, vers Landevenec.



Ils rencontrent un Druide.



Gralon fera bâtir une basilique sur le lieu de Rumengol où il meurt.



Bardes, Mendiants, gens de toutes villes et d'Ouessant viennent se recueillir et demander des grâces à N.-D. de Tout Remède, à Rumengol.



C'est un Pardon célèbre, très fréquenté, qu'Anatole Le Braz nous dépeint.



«  Où Ahès aura passé, semant le deuil et l'épouvante, ils passeront, semant l'espérance et le réconfort. Ils berceront les douleurs qu'elle aura causées, rendront la paix aux âmes qu'elle aura remplies de consternation. Et, de même que je suis la Vierge de Tout-Remède, ils seront les guérisseurs de tout souci. »





« Le mois de mai, qui est mon mois, les verra chaque année accourir à mon pardon de Rumengol. Là coulera pour eux, d'une onde intarissable, la source des sônes et des gwerz et de là ils se répandront, pour célébrer à travers le monde la force des hommes d'Armorique, la grâce de leurs filles, les exploits de leurs ancêtres, et ta propre destinée, ô Gralon Guérets et landes, aires des fermes et places des villages retentiront de leurs accents intatigables. Et l'on dira d'eux, du plus loin qu'on les apercevra Voici venir les rossignols de la Vierge ! »



« Entre les verdures une chose claire apparaît, une pointe d'Océan enfoncée aux coeur des terres. Et voici Le Faou, vieux murs, vieilles ardoises, toute une bourgade citadine d'un aspect d'autrefois dominée par la maison de ville, débris monstrueux de l'époque féodale. Un quai, une mâture de sloop finement découpée sur le fond gris-perle des eaux lointaines, la solitaire silhouette d'un gabelou perchée à l'extrémité du môle dans l'attitude d'un cormoran au repos. Les brumes d'ouest en s'effrangeant découvrent des promontoires hantés de grands noms ou de miraculeux souvenirs, Kerohan, le Priolly, Landévennec. Une forme de nuage, flottante d'abord, peu à peu se précise, se condense, se tasse, et c'est le Ménez-Hom, le chef de troupeau des Monts-Noirs... »



« Je ne sais rien de comparable à ce réveil de la mer, dans le crépuscule matinal d'une belle journée d'été breton. Il semble qu'on assiste à l'aurore primitive, à la première apparition du jour sur le monde, lorsque les eaux furent séparées des continents et la lumière d'avec les ténèbres. »



Suivront : le Pardon de Saint-Yves, le Pardon des Pauvres, La Troménie de Saint-Ronan, Le Pardon de la Montagne, et Sainte Anne de la Palud, Le Pardon de la Mer.





L'avant-propos est extrêmement intéressant, une excellente introduction à cet ouvrage. 



Rumengol : Page 83.



Au pays des pardons / Anatole Le Braz | Gallica (bnf.fr)


Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102818k/f1.item

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