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charité de femme

(Résumé ou premières lignes de l'oeuvre)

— « Quelle amie délicieuse ferait cette jeune femme ! Quelle cousine, quelle sœur surtout ! Comme on aimerait à lui demander conseil, à venir auprès d’elle quand on serait malheureux, à se faire consoler par elle du mal que d’autres nous auraient fait !… Si elle est vraiment ce qu’annoncent ses yeux, ses manières, sa voix, on n’a jamais même osé l’aimer… Pourquoi a-t-elle épousé ce soudard ? Sans doute elle a obéi à quelques convenances de famille. Les femmes de cette race trop tendre, les Cordélias, en sont toutes là. Elles sont plus filles qu’amantes, plus mères qu’épouses. À dix-huit ans, un désir de leurs parents leur fait sacrifier leur vie entière. À quarante ans, elles sont les esclaves de leurs enfants, qui, régulièrement, leur brisent le cœur… Mais, d’après ce que celle-ci vient de dire, elle n’a pas d’enfants… Et c’est tant mieux. Si elle en avait, que je la plaindrais de les avoir eus d’un tel père ! »

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