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une trouvaille

(Résumé ou premières lignes de l'oeuvre)

« Près de la voiture, à terre, un objet brillait. Il se baissa, le ramassa. C’était un porte-monnaie, à fermoir d’or, orné d’initiales sur un côté. Pierre Baruel sentit le sang lui monter au front. Il hésita une seconde et laissa glisser le porte-monnaie dans sa poche. Puis, comme un voleur, il hâta le pas.
Personne ne l’avait vu se baisser. Personne ne le suivait. Au plus profond de la solitude, il voulut contempler le trésor qu’il avait trouvé. L’enveloppe seule valait un prix qui lui permettrait de vivre quinze jours. Et dedans ? Il compta cent vingt francs. Ses yeux brillèrent, puis il pâlit. Et bientôt, en une marche fiévreuse autour du lac, il entendit une voix qui lui criait : « Retourne sur tes pas ! Rends cela ! Tu es un voleur ! »

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