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Illustration: La Dame Aux Camélias-Chapitre4 - Alexandre Dumas fils

La Dame Aux Camélias-Chapitre4

(Version Intégrale)

Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2010-06-26

Lu par Stanley
Livre audio de 22min
Fichier mp3 de 19,5 Mo

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Chapitre IV

Deux jours après, la vente était complètement terminée. Elle
avait produit cent cinquante mille francs.
Les créanciers s'en étaient partagés les deux tiers, et la
famille, composée d'une soeur et d'un petit-neveu, avait hérité du
reste.
Cette soeur avait ouvert de grands yeux quand l'homme
d'affaires lui avait écrit qu'elle héritait de cinquante mille francs.
Il y avait six ou sept ans que cette jeune fille n'avait vu sa
soeur, laquelle avait disparu un jour sans que l'on sût, ni par elle
ni par d'autres, le moindre détail sur sa vie depuis le moment de
sa disparition.
Elle était donc arrivée en toute hâte à Paris, et l'étonnement
de ceux qui connaissaient Marguerite avait été grand quand ils
avaient vu que son unique héritière était une grosse et belle fille
de campagne qui jusqu'alors n'avait jamais quitté son village.
Sa fortune se trouva faite d'un seul coup, sans qu'elle sût
même de quelle source lui venait cette fortune inespérée.
Elle retourna, m'a-t-on dit depuis, à sa campagne, emportant
de la mort de sa soeur une grande tristesse que compensait
néanmoins le placement à quatre et demi qu'elle venait de faire.
Toutes ces circonstances répétées dans Paris, la ville mère du
scandale, commençaient à être oubliées, et j'oubliais même à peu
près en quoi j'avais pris part à ces événements, quand un nouvel
incident me fit connaître toute la vie de Marguerite et m'apprit
des détails si touchants, que l'envie me prit d'écrire cette histoire
et que je l'écris.
Depuis trois ou quatre jours, l'appartement, vide de tous ses
meubles vendus, était à louer, quand on sonna un matin chez
moi.
Mon domestique, ou plutôt mon portier qui me servait de
domestique, alla ouvrir et me rapporta une carte, en me disant
que la personne qui la lui avait remise désirait me parler.
Je jetai les yeux sur cette carte et j'y lus ces deux mots :
Armand Duval.
Je cherchai où j'avais déjà vu ce nom, et je me rappelai la
première feuille du volume de Manon Lescaut.
Que pouvait me vouloir la personne qui avait donné ce livre à
Marguerite ? Je dis de faire entrer tout de suite celui qui
attendait.
Je vis alors un jeune homme blond, grand, pâle, vêtu d'un
costume de voyage qu'il semblait ne pas avoir quitté depuis
quelques jours et ne s'être même pas donné la peine de brosser en
arrivant à Paris, car il était couvert de poussière.
M Duval, fortement ému, ne fit aucun effort pour cacher son
émotion, et ce fut des larmes dans les yeux et un tremblement
dans la voix qu'il me dit :
– Monsieur, vous excuserez, je vous prie, ma visite et mon
costume ; mais, outre qu'entre jeunes gens on ne se gêne pas
beaucoup, je désirais tant vous voir aujourd'hui, que je n'ai pas
même pris le temps de descendre à l'hôtel où j'ai envoyé mes
malles et je suis accouru chez vous craignant encore, quoiqu'il
soit de bonne heure, de ne pas vous rencontrer.
Je priai M. Duval de s'asseoir auprès du feu, ce qu'il fit, tout
en tirant de sa poche un mouchoir avec lequel il cacha un
moment sa figure.
– Vous ne devez pas comprendre, reprit-il en soupirant
tristement, ce que vous veut ce visiteur inconnu, à pareille heure,
dans une pareille tenue et pleurant comme il le fait. Je viens tout
simplement, monsieur, vous demander un grand service.
– Parlez, monsieur, je suis tout à votre disposition ?
– Vous avez assisté à la vente de Marguerite Gautier ?
À ce mot, l'émotion dont ce jeune homme avait triomphé un
instant fut plus forte que lui, et il fut forcé de porter les mains à
ses yeux.
– Je dois vous paraître bien ridicule, ajouta-t-il, excusez-moi
encore pour cela, et croyez que je n'oublierai jamais la patience
avec laquelle vous voulez bien m'écouter.
– Monsieur, répliquai-je, si le service que je parais pouvoir
vous rendre doit calmer un peu le chagrin que vous éprouvez,
dites-moi vite à quoi je puis vous être bon, et vous trouverez en
moi un homme heureux de vous obliger.
La douleur de M. Duval était sympathique, et malgré moi
j'aurais voulu lui être agréable.
Il me dit alors :
– Vous avez acheté quelque chose à la vente de Marguerite ?
– Oui, monsieur, un livre.
– Manon Lescaut ?
– Justement.
– Avez-vous encore ce livre ?
– Il est dans ma chambre à coucher.
Armand Duval, à cette nouvelle, parut soulagé d'un grand
poids et me remercia comme si j'avais déjà commencé à lui
rendre un service en gardant ce volume.
Je me levai alors, j'allai dans ma chambre prendre le livre et
je le lui remis.
– C'est bien cela, fit-il en regardant la dédicace de la première
page et en feuilletant, c'est bien cela.
Et deux grosses larmes tombèrent sur les pages.
– Eh bien, monsieur, dit-il en relevant la tête sur moi, en
n'essayant même plus de me cacher qu'il avait pleuré et qu'il était
près de pleurer encore, tenez-vous beaucoup à ce livre ?
– Pourquoi, monsieur ?
– Parce que je viens vous demander de me le céder.
– Pardonnez-moi ma curiosité, dis-je alors ; mais c'est donc
vous qui l'avez donné à Marguerite Gautier ?
– C'est moi-même.
– Ce livre est à vous, monsieur, reprenez-le, je suis heureux
de pouvoir vous le rendre.
– Mais, reprit M. Duval avec embarras, c'est bien le moins
que je vous en donne le prix que vous l'avez payé.
– Permettez-moi de vous l'offrir. Le prix d'un seul volume
dans une vente pareille est une bagatelle, et je ne me rappelle plus
combien j'ai payé celui-ci.
– Vous l'avez payé cent francs.
– C'est vrai, fis-je embarrassé à mon tour, comment le savezvous
?
– C'est bien simple, j'espérais arriver à Paris à temps pour la
vente de Marguerite, et je ne suis arrivé que ce matin. Je voulais
absolument avoir un objet qui vînt d'elle, et je courus chez le
commissaire-priseur lui demander la permission de visiter la liste
des objets vendus et des noms des acheteurs. Je vis que ce volume
avait été acheté par vous, je me résolus à vous prier de me le
céder, quoique le prix que vous y aviez mis me fît craindre que
vous n'eussiez attaché vous-même un souvenir quelconque à la
possession de ce volume.
En parlant ainsi, Armand paraissait évidemment craindre
que je n'eusse connu Marguerite comme lui l'avait connue.
Je m'empressai de le rassurer.
– Je n'ai connu Mademoiselle Gautier que de vue, lui dis-je ;
sa mort m'a fait l'impression que fait toujours sur un jeune
homme la mort d'une jolie femme qu'il avait du plaisir à
rencontrer. J'ai voulu acheter quelque chose à sa vente et je me
suis entêté à renchérir sur ce volume, je ne sais pourquoi, pour le
plaisir de faire enrager un monsieur qui s'acharnait dessus et
semblait me défier de l'avoir. Je vous le répète donc, monsieur, ce
livre est à votre disposition et je vous prie de nouveau de
l'accepter pour que vous ne le teniez pas de moi comme je le tiens
d'un commissaire-priseur, et pour qu'il soit entre nous
l'engagement d'une connaissance plus longue et de relations plus
intimes.
– C'est bien, monsieur, me dit Armand en me tendant la main
et en serrant la mienne, j'accepte et je vous serai reconnaissant
toute ma vie.
J'avais bien envie de questionner Armand sur Marguerite, car
la dédicace du livre, le voyage du jeune homme, son désir de
posséder ce volume piquaient ma curiosité ; mais je craignais en
questionnant mon visiteur de paraître n'avoir refusé son argent
que pour avoir le droit de me mêler de ses affaires.
On eût dit qu'il devinait mon désir, car il me dit :
– Vous avez lu ce volume ?
– En entier.
– Qu'avez-vous pensé des deux lignes que j'ai écrites ?
– J'ai compris tout de suite qu'à vos yeux la pauvre fille à qui
vous aviez donné ce volume sortait de la catégorie ordinaire, car
je ne voulais pas ne voir dans ces lignes qu'un compliment banal.
– Et vous aviez raison, monsieur. Cette fille était un ange.
Tenez, me dit-il, lisez cette lettre.
Et il me tendit un papier qui paraissait avoir été relu bien des
fois.
Je l'ouvris, voici ce qu'il contenait :
« Mon cher Armand, j'ai reçu votre lettre, vous êtes resté bon
et j'en remercie Dieu. Oui, mon ami, je suis malade, et d'une de
ces maladies qui ne pardonnent pas ; mais l'intérêt que vous
voulez bien prendre encore à moi diminue beaucoup ce que je
souffre. Je ne vivrai sans doute pas assez longtemps pour avoir le
bonheur de serrer la main qui a écrit la bonne lettre que je viens
de recevoir et dont les paroles me guériraient, si quelque chose
pouvait me guérir. Je ne vous verrai pas, car je suis tout près de la
mort, et des centaines de lieues vous séparent de moi. Pauvre
ami ! Votre Marguerite d'autrefois est bien changée, et il vaut
peut-être mieux que vous ne la revoyiez plus que de la voir telle
qu'elle est. Vous me demandez si je vous pardonne ? Oh ! de
grand coeur, ami, car le mal que vous avez voulu me faire n'était
qu'une preuve de l'amour que vous aviez pour moi. Il y a un mois
que je suis au lit, et je tiens tant à votre estime que chaque jour
j'écris le journal de ma vie, depuis le moment où nous nous
sommes quittés jusqu'au moment où je n'aurai plus la force
d'écrire.
« Si l'intérêt que vous prenez à moi est réel, Armand, à votre
retour, allez chez Julie Duprat. Elle vous remettra ce journal.
Vous y trouverez la raison et l'excuse de ce qui s'est passé entre
nous. Julie est bien bonne pour moi ; nous causons souvent de
vous ensemble. Elle était là quand votre lettre est arrivée, nous
avons pleuré en la lisant.
« Dans le cas où vous ne m'auriez pas donné de vos nouvelles,
elle était chargée de vous remettre ces papiers à votre arrivée en
France. Ne m'en soyez pas reconnaissant. Ce retour quotidien sur
les seuls moments heureux de ma vie me fait un bien énorme, et,
si vous devez trouver dans cette lecture l'excuse du passé, j'y
trouve, moi, un continuel soulagement.
« Je voudrais vous laisser quelque chose qui me rappelât
toujours à votre esprit, mais tout est saisi chez moi, et rien ne
m'appartient.
« Comprenez-vous, mon ami ? Je vais mourir, et de ma
chambre à coucher j'entends marcher dans le salon le gardien que
mes créanciers ont mis là pour qu'on n'emporte rien et qu'il ne
me reste rien dans le cas où je ne mourrais pas. Il faut espérer
qu'ils attendront la fin pour vendre.
« Oh ! Les hommes sont impitoyables ! ou plutôt, je me
trompe, c'est Dieu qui est juste et inflexible.
« Eh bien, cher aimé, vous viendrez à ma vente, et vous
achèterez quelque chose, car si je mettais de côté le moindre objet
pour vous et qu'on l'apprît, on serait capable de vous attaquer en
détournement d'objets saisis.
« Triste vie que celle que je quitte !
« Que Dieu serait bon, s'il permettait que je vous revisse
avant de mourir ! Selon toutes probabilités, adieu, mon ami ;
pardonnez-moi si je ne vous en écris pas plus long, mais ceux qui
disent qu'ils me guériront m'épuisent de saignées, et ma main se
refuse à écrire davantage.
« MARGUERITE GAUTIER. »
En effet, les derniers mots étaient à peine lisibles.
Je rendis cette lettre à Armand, qui venait de la relire sans
doute dans sa pensée comme moi je l'avais lue sur le papier, car il
me dit en la reprenant :
– Qui croirait jamais que c'est une fille entretenue qui a écrit
cela ! Et tout ému de ses souvenirs, il considéra quelque temps
l'écriture de cette lettre qu'il finit par porter à ses lèvres.
– Et quand je pense, reprit-il, que celle-ci est morte sans que
j'aie pu la revoir et que je ne la reverrai jamais ; quand je pense
qu'elle a fait pour moi ce qu'une soeur n'eût pas fait, je ne me
pardonne pas de l'avoir laissée mourir ainsi. Morte ! Morte ! En
pensant à moi, en écrivant et en disant mon nom, pauvre chère
Marguerite !
Et Armand, donnant un libre cours à ses pensées et à ses
larmes, me tendait la main et continuait :
– On me trouverait bien enfant, si l'on me voyait me lamenter
ainsi sur une pareille morte ; c'est que l'on ne saurait pas ce que je
lui ai fait souffrir à cette femme, combien j'ai été cruel, combien
elle a été bonne et résignée. Je croyais qu'il m'appartenait de lui
pardonner, et aujourd'hui, je me trouve indigne du pardon qu'elle
m'accorde. Oh ! je donnerais dix ans de ma vie pour pleurer une
heure à ses pieds.
Il est toujours difficile de consoler une douleur que l'on ne
connaît pas, et cependant j'étais pris d'une si vive sympathie pour
ce jeune homme, il me faisait avec tant de franchise le confident
de son chagrin, que je crus que ma parole ne lui serait pas
indifférente, et je lui dis :
– N'avez-vous pas des parents, des amis ? Espérez, voyez-les,
et ils vous consoleront, car moi je ne puis que vous plaindre.
– C'est juste, dit-il en se levant et en se promenant à grands
pas dans ma chambre, je vous ennuie. Excusez-moi, je ne
réfléchissais pas que ma douleur doit vous importer peu, et que je
vous importune d'une chose qui ne peut et ne doit vous intéresser
en rien.
– Vous vous trompez au sens de mes paroles, je suis tout à
votre service ; seulement je regrette mon insuffisance à calmer
votre chagrin. Si ma société et celle de mes amis peuvent vous
distraire, si enfin vous avez besoin de moi en quoi que ce soit, je
veux que vous sachiez bien tout le plaisir que j'aurai à vous être
agréable.
– Pardon, pardon, me dit-il, la douleur exagère les
sensations. Laissez-moi rester quelques minutes encore, le temps
de m'essuyer les yeux, pour que les badauds de la rue ne
regardent pas comme une curiosité ce grand garçon qui pleure.
Vous venez de me rendre bien heureux en me donnant ce livre ; je
ne saurai jamais comment reconnaître ce que je vous dois.
– En m'accordant un peu de votre amitié, dis-je à Armand, et
en me disant la cause de votre chagrin. On se console en
racontant ce qu'on souffre.
– Vous avez raison ; mais aujourd'hui j'ai trop besoin de
pleurer, et je ne vous dirais que des paroles sans suite. Un jour, je
vous ferai part de cette histoire, et vous verrez si j'ai raison de
regretter la pauvre fille. Et maintenant, ajouta-t-il en se frottant
une dernière fois les yeux et en se regardant dans la glace, ditesmoi
que vous ne me trouvez pas trop niais, et permettez-moi de
revenir vous voir.
Le regard de ce jeune homme était bon et doux ; je fus au
moment de l'embrasser.
Quant à lui, ses yeux commençaient de nouveau à se voiler de
larmes ; il vit que je m'en apercevais, et il détourna son regard de
moi.
– Voyons, lui dis-je, du courage.
– Adieu, me dit-il alors.
Et, faisant un effort inouï pour ne pas pleurer, il se sauva de
chez moi plutôt qu'il n'en sortit.
Je soulevai le rideau de ma fenêtre, et je le vis remonter dans
le cabriolet qui l'attendait à la porte ; mais à peine y était-il qu'il
fondit en larmes et cacha son visage dans son mouchoir.

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